Présentation du livre : Histoire de la Fédération CGT PTT 1945-1981

 

Le 26 septembre 2011 à Lille, à la fin de la séance d’ouverture du 34e congrès de la Fédération CGT Fapt, Serge Lottier, Président de l’IHS CGT Fapt à présenté aux congressistes, le deuxième volume (livre II) de l’Histoire de la Fédération CGT PTT qui couvre la période de 1945 à 1981.

La présentation du livre d’histoire a été un véritable succès.
_ Il est vendu séparément ou en coffret avec le premier volume (livre I) de Georges Frischmann, réédité à cette occasion.
_ Le livre s’arrache!

 

Avec les commandes antérieures au congrès, lancées avec la souscription, ce sont plus de 1000 exemplaires vendus aujourd’hui , beaucoup en coffret contenant les deux volumes, soit pour 2/3 du 2e volume.

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L’intervention de Serge Lottier au 34e congrès de la Fédération CGT Fapt, ,
Lundi 26 septembre 2011 à Lille

Présentation du livre: Histoire de la Fédération CGT PTT de 1945 à 1981

C’est au nom de mes 22 camarades auteurs du livre, dont la plupart sont présents à cette tribune, que je vous parle.

Chères et chers camarades

 

L’immense philosophe des lumières, Denis Diderot écrivait en 1769 «l’homme vit dans le passé, le présent et l’avenir; dans le passé pour s’instruire; dans le présent pour jouir ; dans l’avenir pour se le préparer glorieux à lui-même et aux siens».

Nous venons de jouir du présent voir de l’avenir en écoutant le rapport, nous vous proposons maintenant de vous instruire du passé avec notre livre « Histoire de la fédération de 1945 à 1981 » pour préparer un avenir glorieux à vous-même et à celles et ceux qui vous ont délégués à ce congrès.

Ici nous sommes sur un terrain propice, pour appliquer cet adage. Le Nord et le Pas-de-Calais sont chargés d’histoire sociale comme vient de le rappeler Laurent Mas. En mai-juin 1941 100.000 mineurs vont défier l’occupant par une grève qui sera la plus puissante de toute l’occupation.

C’est à Lille qu’est né un personnage historique que nous rencontrons dans plusieurs chapitres du livre.
_ Certes il a signé l’ordre de réquisition des mineurs en grève en mars 1963 et reconnu son échec mais avec Jean Moulin il a été déterminant, pour unir la Résistance et faire appliquer en grande partie le programme du C N R aujourd’hui cible du patronat et du président de la République. _ Ce personnage historique c’est ; Charles De Gaulle.

 

Nous sommes donc en bonne compagnie pour parler d’histoire sociale; de « ses vagues et de ses ressacs », de la place et du rôle qu’elle joue dans l’évolution progressiste de la société.

Notre fédération ne part pas de zéro pour traiter de son histoire. Nous pensons au livre de Georges Frischmann sur la période 1672/1945 ] publié en 1967. Il a été pour des milliers de syndiqués un défricheur de consciences syndicales, il demeure une référence historique.
_ Epuisé depuis une dizaine d’années nous avons décidé de le rééditer pour les générations actuelles.

Nous pensons aussi aux centaines d’études et d’articles publiés dans notre revue trimestrielle « Le Relais ». Son directeur, Bernard Bouche, (un gars du Nord!) nous dit qu’il « parait sans discontinuer depuis 1999 soit plus de 900 pages d’histoire ».

Des dizaines de camarades ont travaillé sur un sujet précis, écrit une brochure, des contributions pour différents colloques. Vous avez la liste de leurs travaux dans le dossier du congrès.

Nous évoquerons seulement les livres publiés par l’institut.
Le premier qui a donné le la pour la suite,
– c’est Les filles des chèques postaux de Sylviane Mangiapane,
– puis sont venus la biographie du postier Jean Grandel fusillé à Châteaubriant, le 22 Octobre 1941 rédigée par Danièle Ledoux et Henri Claude Bonnet
la bataille des techniciens de 1969 à 1978 de François Briand consécutif au colloque sur ce sujet,
Des demoiselles du téléphone aux opérateurs des centres d’appel de Colette Schwartz, Pierre Lhomme et Yveline Jacquet publié à la suite du colloque de Marseille,
La grande secousse sur la grève de 1974 quatre de ces ouvrages ont été vendus à plus de 1000exemplaires.
_ Dès l’année prochaine d’autres vont suivre.

 

En souterrain de toutes ces initiatives germait l’idée de concrétiser ce que Georges avait écrit sur la page de garde de son livre « En préparation, histoire de la fédération CGT des PTT de 1946 à nos jours ».
_ Son élection comme député européen, puis la maladie ne lui ont pas permis de l’écrire.
_ Personne ne se voyait en train de reprendre le flambeau.
_ Le livre à la limite d’être statufié interpellait quiconque aurait voulu prendre la suite.

Lorsqu’en 1998, Alain Gautheron alors secrétaire général nous proposa d’animer un institut d’histoire sociale, dont il est l’un des fondateurs, portait il dans son subconscient l’idée du 2e livre.
_ En tous les cas, comme vous le constaterez il a contribué à son élaboration.
_ La décision de mettre en chantier le livre d’histoire de la fédération de 1945 à 1981 fut prise par l’institut en février 2005 « après avoir fait un bilan positif de ses travaux depuis 6ans ».

Nous partions donc avec de l’expérience en matière de recherche historique et d’écriture de l’histoire.
_ Toutefois nous avons cherché à écouter des voix extérieures. René Bidouze auteur d’une histoire du syndicalisme CGT dans la fonction publique, est venu nous en parler. René Mouriaux nous a rappelé les grandes lignes de l’histoire de la CGT et nous avons discuté avec plusieurs amis de l’ Institut d’histoire sociale confédéral.
_ Ceci fait, nous avons considéré que nous étions prêts à voler de nos propres ailes.
– Une ébauche du plan fut présentée à l’assemblée générale du 3 mars 2006.

 

C’est de cette réunion que nous avons retenu trois commentaires:
– Elyane Bressol, aujourd’hui présidente de l’IHS CGT confédéral: « c’est un travail gigantesque! Tu te lances dans une sacrée affaire ». Elle a participé à cette « sacrée affaire ».
– Maurice Desseigne  » cette idée me plait, mais c’est effrayant de se lancer dans cette aventure ». Il a travaillé sur le livre, et à partir du 22 septembre 2010 réalisé l’énorme tâche de mise en forme; des jours et des jours, jusqu’au 1er mai 2011, devant l’ordinateur de l’ihs. Maurice sans toi le livre ne serait pas ce qu’il est.
– Enfin, René Mouriaux  » rien n’est fait, mais si vous réussissez ça sera une première et chapeau! ». Modérateur du conseil scientifique de l’ihs confédéral il nous à aidés avec Joël Hedde, à l’époque président de l’IHS confédéral, à conceptualiser le livre.

Pour réussir nous nous sommes appuyés sur des valeurs communes et des méthodes de travail acquises dans l’organisation et les combats de la CGT auxquels nous avons participé durant ces dernières décennies. Ce passé vécu conjointement ne fait pas de nous des individus identiques, mais des camarades qui se respectent et ont aimé travailler ensemble.

N’étant pas des historiens de métier nous n’avons aucune « école » et aucun statut d’universitaire comme références pour appréhender l’histoire.
_ Mais comme elle appartient à tout le monde tout le monde peut l’écrire à condition d’avoir de la rigueur dans ses recherches et ses expressions. La passion pour notre mémoire nous a motivés, et sans doute aussi, le fait que les références au passé de la CGT nous ont beaucoup aidés dans notre activité militante.

Quant à sa rédaction, sachant que la diversité des recherches, des approches de tel ou tel fait, ne pouvait qu’enrichir l’histoire, à condition d’accepter de s’écouter mutuellement et de convenir ensemble d’une certaine cohérence, nous avons choisi l’œuvre collective. En même temps, nous étions conscients qu’il fallait fixer quelques règles et nous y tenir pour éviter la dispersion dans les recherches et l’écriture.

 

Nous organisons donc le travail collectif à partir de 4 dates repères de la période 1945/1981.
_ Quatre groupes de travail sont mis en place, « nous partîmes 27 nous arrivâmes 22« .
_ Nous traçons quelques lignes directrices valables pour tout le monde.
_ Par exemple la décision est prise de ne pas développer des biographies de militants et militantes.
_ L’apport de chacun et chacune peut être apprécié par le nombre de pages où ils, elles, sont cités dans l’index de quelques 500 noms à la fin du livre. Nous nous mettons d’accord sur le volume du livre, des quelque 500 pages, à répartir entre les groupes.

A l’arrivée 800 pages que nous avons collectivement réduit à 600! En novembre 2007 nous avons établi le calendrier de l’élaboration du livre qui se termine ainsi: « sortie du livre septembre 2011…et festivités! »
_ Pierre Lhomme se faisait un plaisir à chaque réunion de nous faire remarquer que nous respections, à quelques semaines près, les différentes étapes.

Chaque groupe se réunit quand il en ressent la nécessité, il est libre de sa démarche, « il assume la responsabilité du contenu et du style de son texte », mais à chaque réunion il fait un compte rendu pour les autres groupes, ce qui permet « un brassage de réflexions et d’échanges entre les 4 groupes, « et une lecture critique de l’ensemble sur le fond comme sur la forme.

Ne soyez pas surpris si une partie du livre traite plus en profondeur tel ou tel sujet. Par exemple la partie 2 s’attarde sur les fondements de l’activité diversifiée par catégorie et par service, parce que c’est pendant cette période1954/1962 qu’elle à été théorisée et mise en pratique à grande échelle.

 

Nous avons réuni 2 fois les 22 auteurs pour faire un point collectif sur les travaux et plusieurs fois les pilotes des groupes de travail. Nous avons débattu avec franchise, exposé notre point de vue, écouté celui des autres, évolué individuellement et collectivement si nécessaire, même si cela ne fait pas toujours plaisir.
_ Si la réponse ne vient pas, on retravaille pour que la pensée se clarifie et que les mots arrivent aisément!
_ En approchant du but nous avons rencontré des moments de doute des interrogations. A chaque fois nous avons puisé dans nos réserves militantes pour vous transmettre le plus clairement possible votre patrimoine.

Puis ce fut la relecture, elle a durée 6 mois!
_ C’est la que notre amie Jacqueline Lhomme a corrigé des lourdeurs de phrases et mis les points là où il ne fallait pas de virgule. Enfin nous avons fait souffrir Magali la conceptrice du livre aux éditions Le Temps des Cerises et Chevillon, l’imprimeur qui a livré le livre vendredi dernier. Merci à toutes et tous.
_ Tout cela fait, vous allez sans doute poursuivre notre travail en lisant le livre vous constaterez peut-être que nous avons respecté le proverbe chinois mis en exergue de l’introduction générale.
_ Vous voulez le connaître ? « Il faut toujours laisser une petite place à l’erreur!

 

Venons-en à la question: pourquoi la période 1945/1981 alors que le livre de Georges Frischmann va jusqu’en 1946?
_ Tout simplement parce qu’en vérité l’histoire dans son livre se termine après la libération de Paris en août 1944.
_ Ensuite c’est seulement un survol, qui donne le résultat du congrès de Limoges et valorise, comme il se doit, le statut des fonctionnaires voté en octobre 1946.
_ D’ailleurs pour la réédition du livre afin d’éviter le chevauchement des deux dates nous avons mis 1945. Nous ne pensons pas avoir trahi l’auteur en faisant cela.

Pour nous 1945, c’est la fin du second conflit mondial, le congrès fédéral de Limoges, fondateur, et le début des grandes conquêtes sociales. 1981, c’est le retour de la gauche au pouvoir conduite par François Mitterrand. Voila les deux jalons de notre livre. 35 ans d’histoire, traversés par la guerre froide, avec ses répercussions économiques politiques et idéologiques dans le syndicalisme comme ailleurs.

C’est aussi les guerres coloniales et la fin de l’empire, l’émancipation des peuples colonisés, « l’âge d’or » caractérisé par l’Etat interventionniste et les « 30 glorieuses », image de l’économiste Jean Fourastié pour caractériser l’évolution de la société française de 1945 à 1975 :  » 30 années -écrit Sylviane Mangiapane dans son livre déjà cité « représentatives du boum économique, de l’emploi, du progrès, d’une certaine insouciance …Glorieuses comment ? Pour qui ? À quel prix ? ».

 

L’histoire avec le recul du temps, nous permet d’y voir plus clair.
Enfin, au-delà de 1981, nous avons considéré que nous n’avions pas assez de distance par rapport aux événements et que nous étions trop partie prenante pour aborder cette période. Un grand historien Pierre Goubert ne dit –il pas qu’ « à mesure que s’approche le temps de sa propre vie la vision de l’historien s’altère » Alors ne nous altérons pas!

On s’apercevra d’ailleurs dans le livre que l’on n’écrit pas exactement de la même manière l’histoire vécue et celle qui ne l’a pas été! Quand on a participé à l’histoire, sa relation peut prendre un caractère autobiographique, les souvenirs amplifient ou dévaluent des faits. Par contre, si « on n’y était pas », on risque de trop se référer aux études antérieures, se privant ainsi d’une autonomie de pensée !

 

Puis nous avons constaté qu’il était plus facile de porter des avis ou des analyses sur nos adversaires ou concurrents que sur nous-mêmes ! Pour éviter cette fâcheuse tendance nous nous sommes appuyés sur les faits qui sont « le noyau dur de l’histoire », sans les prendre à la lettre. Nous avons questionné les archives dans leur environnement tout en sachant qu’elles ne sont pas la preuve ultime, car on ne découvre jamais le document qui explique tout.

L’archive c’est du temps réel mais décalé. Pour l’interpréter, il faut donc se mettre dans le contexte de l’époque où elle à été écrite. Mais la connaissance de son futur nous aidera à mieux comprendre. Confrontés à nos certitudes nous avons, avant tout, essayé de comprendre, plus que de juger les faits historiques, et mis à l’épreuve ce que René Mouriaux appelle « objectivité et subjectivité en histoire sociale »

Les historiens disent que leur métier est de rappeler ce que les autres oublient pour éviter que l’homme ou la femme privé de son histoire soit réduit à lui-même et devienne ainsi un jouet facile pour tous les totalitarismes. D’où; pour bien vivre le présent nous avons besoin d’être des usagers de l’histoire à défaut d’être aujourd’hui des usagers du service public!

Usagers de l’histoire, pour d’abord préserver le passé, éviter qu’il s’ efface de la mémoire. Des historiens appelle cela « l’histoire antiquaire » mais aussi disent-ils usagers de l’histoire pour nous fournir des modèles d’action, de vie, de culture, ce qu’ils appellent « l’histoire monumentale » et enfin inversement, usagers de l’histoire pour nous libérer du poids du passé quelquefois écrasant qui bloque notre faculté d’inventer du nouveau , c’est « l’histoire critique ». Nous pensons qu’il y à un peu de ces trois histoires dans notre livre.

 

Nous ne vous en dirons pas plus sur le contenu, puisque vous allez le lire! Simplement nous voulons vous signaler quelques singularités de notre histoire.
Par exemple: pourquoi notre fédération en 1946 a-t-elle- été confrontée à
un complot dont l’un des chefs d’orchestre était l’ambassade américaine?
– pourquoi Léon Jouhaux ,alors secrétaire général de la CGT a-t-il voulu prendre la fédération cgt des ptt comme premier champ d’expérience de la scission?
– pourquoi en 1951son secrétaire général Georges Frischmann a-t-il été révoqué t n’a jamais pu remettre les pieds au ministère jusqu’à son départ en 1979?
– pourquoi tous les historiens de métier écrivent-ils que la grève de 1953 a été déclenchée par Force Ouvrière à Bordeaux alors que l’appel communiqué aux journaux portait la signature de 4 syndicats dont celle de la CGT?
– Pourquoi et comment notre fédération à été un vivier de femmes militantes. La 1èrefemme membre du bureau confédéral de la CGT en 1946 est une postière : Marie Couette.
– pourquoi en 1974 les PTT ont connu leur plus grande grève, l’une des plus grandes du mouvement ouvrier.
– Et pour clore, pourquoi la fédération à donné un secrétaire général de la CGT en la personne de Louis Viannet.

 

Le livre répond à ces questions et à des centaines d’autres.
Nous avons voulu faire de notre héritage un investissement pour les temps nouveaux. Regarder en arrière avant d’aller plus loin est une bonne chose! Nous pensons donc que ce livre aidera à la compréhension du présent, qu’il soulèvera des questions auxquelles il faudra répondre, et ouvrira la porte à de nouvelles recherches comme le souhaite

Colette Duynslaeger qui s’est réjouie de notre initiative, a suivi de près nos travaux et signé la préface. Sollicitée, notre amie Maryse Dumas à rédigé la postface, ouvrant sur la période après 1981 qui commence à devenir un objet d’histoire. Le premier Albert Le Guern a eu le privilège de lire dans sa totalité!

Merci à toutes celles et tous ceux qui nous ont soutenu pendant ces 6 ans, qui ont participé sous une forme ou une autre à la confection du livre. Le livre ne les oublie pas.
_ Nous en sommes conscients, c’est un immense travail collectif que nous avons réalisé. Dans les débats, nous le répétons, la confiance et le respect ont joué un rôle décisif. Pour réussir pas un de nous ne devait oublier que sur le fronton de la république il y a: Fraternité. C’est ce qui fût fait Ce livre nous a aguerris et pas seulement pour nos travaux futurs.

 

Pour ne rien vous cacher nous sommes assez fiers de nous. Assez fiers qu’une maison d’édition « le Temps des Cerises » publie ce livre. Notre souhait, c’est qu’après l’avoir lu vous soyez, avec nous, fiers de votre histoire; et que vous ayez envie de continuer à vous enrichir de votre passé en adhérant à l’institut et en vous abonnant à notre revue « Le Relais » dont le prochain numéro, le N°52 , va paraitre dans 15 jours. Bien sûr il y aura la présentation du livre avec des photos

 

J’ai lu dans le dernier journal fédéral qu’une jeune camarade, qui est au congrès, avait hésité à adhérer à la CGT parce qu’elle pensait qu’elle était trop verrouillée. Ce livre nous montre qu’il n’y a qu’un seul verrou dans la CGT, oui il y en a un! Celui de la collaboration de classe!

Je voudrais terminer par une petite histoire qui a un rapport avec l’histoire. Vous connaissez Victor Hugo, celui qui a écrit « ceux qui vivent sont ceux qui luttes/ Ce sont ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front…
_ Celui qui à écrit « quand tout se fait petit, femmes vous restez grandes » …
_ Un jour il se promène au bord de l’Adour avec Juliette, ils suivent le courant du fleuve, Victor se retourne, prend son calepin , Juliette lui dit  » Toto qu’est ce que tu griffonnes encore? »
_ Il lui montre le carnet et que lit-elle?
_ Qu’est ce qu’un fleuve sans sa source, qu’est ce qu’un peuple sans son passé »!

Ce passé nous l’offrons à notre fédération,
_ C’est le livre, il vous appartient.
_ Avec les Délégués du congrès Colette, je te propose d’aller le découvrir ensemble.

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Les 22 auteurs

– Serge Lottier
– Maurice Desseigne, Alain Gautheron, Pierre Lhomme
– Bernard Bouche, Thérèse Francois, Robert Guiraud, Marcel Pillet, Joël Ragonneau , Paulette Zaganiacz,
– Michel Tacet, Jean Claude Lourdez, Michel Gaillard, Francis Fustini
– Patrick Bourgeois, Elyane Bressol, Christian Roche,
– Emile Dupuy, Robert Gilles, Danielle Ledoux, Jean Louis Balland, Charles Sancet.

 

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